Salarié de l’entreprise, le sauveteur secouriste du travail (SST) porte les premiers secours à toute victime d’un accident du travail ou d’un malaise, en attendant l’arrivée des secours spécialisés.
Le salarié remplit également un rôle de prévention en sensibilisant ses collègues aux dangers éventuels et en identifiant les risques potentiels.
Premier maillon de la chaîne des secours, le sauveteur secouriste du travail (SST) assure la sécurité de ses collègues au sein de l’entreprise dont il est salarié. Sa mission principale est de porter les premiers secours aux victimes d’accident sur leur lieu travail. Pour cela, il doit maîtriser la conduite à tenir et les gestes destinés à sécuriser la personne le temps que les secours spécialisés arrivent. Il sait utiliser un défibrillateur et réagir de façon appropriée face à un malaise, une brûlure, une plaie, un saignement ou un étouffement. C’est lui qui alerte les pompiers ou le Samu et qui transmet les informations nécessaires à leur intervention.
Le SST assure aussi un rôle de prévention auprès de ses collègues. Il les sensibilise au respect des règles de sécurité, repère les situations à risque et alerte la direction. Il peut également être associé à la préparation du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) établi par l’employeur.
Chaque salarié peut devenir SST
Pour devenir sauveteur secouriste du travail, le salarié doit suivre une formation spécifique d’une durée de douze heures auprès d’un organisme certifié par le réseau Assurance maladie risques professionnels/INRS*. Cette formation peut être demandée à l’employeur dans le cadre du congé individuel de formation (CIF) ou du droit individuel à la formation (DIF). Une fois obtenu, le certificat SST est valable pendant vingt-quatre mois. Tous les deux ans, le salarié devra suivre une mise à niveau de ses compétences.
Obligation et avantages pour l’entreprise
Selon l’article R.4224-15 du Code du travail, la présence du SST est obligatoire « dans chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux » et sur « chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours et où sont réalisés des travaux dangereux ».
Mais au-delà de cette obligation, et quelle que soit l’entreprise, les avantages à disposer d’un SST au sein de ses effectifs sont multiples : elle se préserve des accidents du travail et des risques professionnels, ainsi que de leurs conséquences (coûts directs et indirects, poursuites éventuelles, altération du climat social).