Chute de cheveux : Mutuelle Mieux-Etre fait le point sur les causes et les traitements.
Bien-être -

Perte de cheveux, quelles en sont les causes ?

Les cheveux font partie de notre identité physique. Ils participent malgré eux à dessiner ce que nous sommes. Mais au fait, comment fonctionne le cuir chevelu ? Pourquoi est-ce que les cheveux tombent ? Que faire quand cela devient trop important ? Qui consulter ? Nous vous apportons les réponses à ces questions.

Les cheveux en quelques chiffres 

Perdre ses cheveux, dans la limite du raisonnable, est tout à fait normal. Nous possédons en moyenne 120 000 cheveux et nous en perdons environ une centaine par jour. Cela n’impacte donc en principe pas notre chevelure car on en dénombre pas moins de 200 par cm². Un cheveu possède un durée de vie d’environ 5 ans et chaque follicule capillaire enchaîne entre 20 et 30 cycles de cheveu avant de cesser de fonctionner. Inutile donc de se faire des cheveux blanc !

En quoi consiste le cycle du cheveu ?

Tout comme nous, les cheveux ont un cycle de vie :

  • La phase anagène

dans cette phase, le cheveu est en pleine croissance et grandit d’environ 1 cm/mois. On remarque toutefois des variations en fonction des saisons (le cheveu a tendance à davantage pousser en été qu’en hiver) et du sexe de l’individu (la chevelure des femmes pousse plus rapidement que celle des hommes, et sur une période plus longue – de 4 à 6 ans pour ces dames et 2 à 4 ans pour ces messieurs).

  • La phase catagène :

dans cette phase, le cheveu a cessé sa croissance car le follicule pileux n’est plus actif. Elle dure environ 3 semaines. 

  • La phase télogène :

dans cette phase, le cheveu qui a cessé sa croissance est progressivement remplacé par un nouveau cheveu en pleine croissance. Elle dure entre 1 et 3 mois.

Bon à savoir : le nombre de cheveux qui poussent est largement supérieur au nombre de cheveux qui ont cessé de pousser ou qui tombent.

Quand une anomalie s’invite dans le cuir chevelu 

Il arrive dans certains cas que la chute de cheveux s’accélère et que la repousse ne soit  pas équivalente ou supérieure à la quantité perdue. On parle alors d’alopécie, car la chevelure commence à se clairsemer. Cette raréfaction de la pousse du cheveu est progressive et touche plus souvent les hommes que les femmes à des endroits bien précis : tout d’abord au niveau du front et sur la partie supérieure située à l’arrière du crâne. 

Bon à savoir : passez vos doigts dans vos cheveux comme vous le feriez avec un peigne. Si une vingtaine de cheveux se retrouvent dans votre main, vous faites face à une perte anormale.

Les principales causes de la chute des cheveux 

Il existe de nombreuses causes de pertes de cheveux, plus ou moins alarmantes :

La saisonnalité 

Ce n’est pas un secret, nous perdons davantage nos cheveux à l’automne qu’aux autres saisons. Il en va de même pour les animaux à poils comme les chiens ! La faute aux hormones qui se retrouvent sur-stimulées par le soleil pendant la belle saison et qui ont tendance à accélérer la croissance de nos cheveux. Il est donc normal de les perdre davantage et plus vite à partir de la rentrée (2 à 4 fois plus !). 

Un problème de santé 

Certains troubles peuvent affecter le cuir chevelu, comme les maladies infectieuses, la thyroïde ou la génétique et l’hérédité. 

L’alimentation 

Un régime alimentaire strict peut provoquer une alopécie, surtout s’il s’accompagne de carences (en zinc, en magnésium, en calcium et en fer). Les personnes qui suivent un régime végétarien ont parfois une chute de cheveux plus importante, car le fer d’origine végétal est moins bien assimilé par l’organisme que celui d’origine animale.  

Du stress ou une dépression 

Les maux de l’esprit peuvent impacter le corps de plusieurs manières. Les cheveux peuvent en être victimes, notamment de ce qu’on appelle les pelades (une forme de perte de cheveux particulière et très localisée) ou un blanchiment de la chevelure. 

Un bouleversement hormonal 

Les cheveux ont un rapport étroit avec les hormones. En effet, les follicules capillaires possèdent  des récepteurs hormonaux et sont notamment sensibles à l’oestrogène et à la progestérone. Ces hormones féminines varient au cours de la vie d’une femme, que ce soit pendant une grossesse ou à la ménopause. Lorsqu’une grossesse s’installe, le taux d’hormones sexuelles féminines augmentent et protègent les cheveux, ce qui a pour effet de les faire pousser et de les maintenir en forme. Après l’accouchement, c’est tout le contraire qui se produit et les cheveux se mettent à chuter quelques mois plus tard. En ce qui concerne la ménopause, elle peut provoquer une chute des cheveux et un changement d’aspect de ces derniers. 

Une anesthésie 

Bien que nécessaire pour une multitude d’opérations, les produits chimiques utilisés dans les anesthésies peuvent engendrer une alopécie car ils sont toxiques pour les racines. Dans la grande majorité des cas, les cheveux finissent bien entendu par repousser !

Comment prendre soin de ses cheveux ? 

Les 3 règles d’or : on évite de les surchauffer (autant avec l’eau qu’avec l’air), on espace les lavages (pas de shampooing tous les jours), on les laisse respirer (on évite la laque et autres produits).

Choisir les bons cosmétiques 

Attention à bien adapter le shampooing et l’après-shampooing à son type de cheveu (secs, gras, etc). Il est également nécessaire de bien les rincer car ils ont tendance à alourdir les cheveux et parfois à attaquer la fibre capillaire. Si la chute de cheveux n’est pas trop importante, il existe des soins spécifiques anti-chute pour diminuer le phénomène.

Manger équilibré 

Certains aliments favorisent l’obtention d’une belle chevelure et freinent la chute des cheveux. C’est le cas par exemple de ceux contenant des acides aminés soufrés comme le poisson, la viande, les œufs, les légumineuses et les céréales. On ajoute à cela également les oligoéléments. 

Prendre un traitement adapté 

Avant de songer à traiter, il faut connaître la cause. Il sera en effet différent s’il est hormonal de s’il est alimentaire par exemple. Consultez pour cela un dermatologue en priorité.

La greffe de cheveux 

Si le mal-être est réel, une transplantation capillaire peut être envisagée. Cette opération est toutefois coûteuse. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre dermatologue pour plus de renseignements. 

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