Par conviction, ou faute d’efficacité des traitements conventionnels, de nombreux assurés se tournent vers les médecines dites alternatives. Des méthodes à la réputation bien établie aux dernières tendances, Mutuelle Mieux-Être vous apporte son éclairage.
Qu’entend-on par « médecines alternatives » ?
Les médecines alternatives, également appelées médecines douces ou naturelles, regroupent des méthodes et pratiques hétérogènes. Si certaines ont officiellement été reconnues comme « orientations médicales », à l’image de l’homéopathie ou de l’acupuncture, d’autres restent confidentielles, comme la microkinésithérapie ou l’hypnothérapie.
Toutes ont cependant un point commun : malgré l’engouement d’un nombre croissant d’usagers, elles suscitent souvent la défiance des tenants de la médecine classique. Témoin les mises en garde, en mars 2018, d’une centaine de professionnels de santé contre l’impact et le coût des traitements alternatifs.
Médecines alternatives : ce qu’il faut retenir
Difficile pour le profane, dès lors, de se forger une opinion. Seule certitude : la prise en charge des traitements non Médecines alternatives - médecines douces - médecines complémentaire - Mutuelle Mieux-Etre conventionnels par l’assurance maladie obligatoire ne concerne pour l’heure que quatre disciplines – l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie. Le remboursement est par ailleurs partiel, et limité aux actes pratiqués par un médecin conventionné. Votre mutuelle peut toutefois compléter ce montant. A titre d’exemple, Mutuelle Mieux-Etre a amélioré ses remboursements en médecines douces avec l’ajout de 4 disciplines : ergothérapie, phytothérapie, aromathérapie et tabacologue pour faciliter l’accès à ces pratiques sans grever son budget.
S’agissant de l’efficacité des soins alternatifs, le débat reste ouvert. Compte tenu de la controverse, l’attitude la plus raisonnable consiste peut-être à juger par soi-même, en respectant un principe de précaution. Comment ? En croisant ses sources d’information sur la méthode envisagée et ses éventuelles contre-indications, en se renseignant sur le praticien, en échangeant avec d’autres patients... et en évitant de rejeter d’emblée les traitements conventionnels.
Car, in fine, ces différentes médecines ne sont pas nécessairement incompatibles. D’ailleurs, au lieu d’utiliser l’adjectif « alternatives », ne serait-il pas plus judicieux de parler de médecines « complémentaires » ?