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Comment récupérer d’une entorse à la cheville ?

Faux mouvement, chute ou accident de sport : une entorse est vite arrivée. Très fréquente, avec près de 6 000 cas par jour, cette blessure est parfois longue à guérir. Lorsqu’elle est mal soignée, elle peut même abîmer durablement les ligaments et l’articulation, fragilisée, peut à nouveau se tordre. L’entorse à la cheville est l’une des blessures articulaires les plus courantes. Près de la moitié [...]

Faux mouvement, chute ou accident de sport : une entorse est vite arrivée. Très fréquente, avec près de 6 000 cas par jour, cette blessure est parfois longue à guérir. Lorsqu’elle est mal soignée, elle peut même abîmer durablement les ligaments et l’articulation, fragilisée, peut à nouveau se tordre.

L’entorse à la cheville est l’une des blessures articulaires les plus courantes. Près de la moitié d’entre elles se produisent au cours d’une activité sportive, tandis que les autres surviennent, notamment, lors d’une perte d’équilibre, d’un faux mouvement ou encore d’un accident. Une entorse qui n’est pas complètement guérie restera douloureuse, entraînant une faiblesse chronique, un manque de souplesse et de stabilité au niveau de la cheville. Les personnes les plus à risque sont les athlètes, celles ayant déjà subi une entorse, celles en surpoids ou en mauvaise condition physique et les personnes âgées.

Quand parle-t-on d’entorse ?

Une entorse est un étirement ou une lésion d’un ou de plusieurs ligaments. Ces derniers sont composés de faisceaux de bandes de tissus fibreux très résistants et peu extensibles, qui maintiennent les os entre eux et protègent les articulations en limitant leur mobilité. Une flexion, une extension ou une torsion de l’articulation au-delà de son amplitude naturelle peuvent l’endommager. Une tension extrême ou un coup sur l’articulation, ou encore des entorses antérieures qui ont laissé un ligament affaibli sont les principales causes de cet accident. Il existe par ailleurs plusieurs stades de gravité, allant de la simple élongation à la déchirure ligamentaire.

Une douleur, une enflure et la difficulté à bouger l’articulation en sont les principaux symptômes. La douleur peut cependant être très variable et elle n’est pas forcément proportionnelle à la gravité. Quelques heures plus tard, lorsque la cheville a refroidi, la douleur refait surface, accompagnée d’un gonflement. Une ecchymose survient aussi généralement sur la partie externe de la cheville et du pied, avant de se déplacer progressivement en direction des orteils.

Les premiers gestes

Si le traumatisme se produit alors pendant une séance de sport, vous devez arrêter aussitôt l’activité, mettre la cheville au repos et surélever la jambe afin de ne pas aggraver les lésions et le saignement au niveau des ligaments. Ensuite, l’application d’une poche de glace permettra, tout en calmant la douleur, de limiter le développement de l’œdème et le saignement. Si l’on est dans l’impossibilité totale de poser le pied au sol, rendez-vous aux urgences. Sinon, on peut tout à fait attendre quelques heures, jusqu’à une journée entière, avant de consulter son médecin traitant. Celui-ci posera son diagnostic après un examen clinique, qui consiste surtout à palper la zone douloureuse. Il ne prescrira une radiographie que si vous ne parvenez pas à faire plus de trois pas, car cela peut être le signe d’une rupture ligamentaire, voire de l’arrachement d’un fragment d’os.

Les enfants âgés de moins de 15 ans et les personnes de plus de 55 ans sont particulièrement surveillées. Les premiers parce qu’ils sont en pleine croissance et qu’il faut vérifier que leur cartilage n’est pas abîmé ; les seconds parce que leurs os peuvent être fragilisés par de l’ostéoporose. Dans tous les cas, un protocole appelé Rice est mis en place. Rice est l’acronyme de repos, ice (la cheville doit être refroidie avec de la glace trois fois par jour pendant au moins trente minutes), compression (le médecin prescrit généralement une attelle) et élévation (on surélève la jambe pour éviter que l’œdème diffuse vers le bas).

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