Baignades, plongée, surf, avion, soirées festives, festivals, festivités de rue, farniente avec casque sur les oreilles, gaming…les oreilles sont au service des plaisirs de l’été et peuvent être sujettes à différents aléas. Comment éviter les risques de surdités ? Voici quelques bonnes pratiques par activité pour profiter sans danger !
Baignades et plongées, je me protège
Que ce soit en mer, à la piscine, en lac ou rivière, les baignades peuvent s’accompagner d’otites externes. L’eau peut contenir des bactéries ou un champignon qui vont créer une inflammation dite bactérienne ou mycosique de l’oreille, plus précisément de la peau dans le conduit auditif. La douleur se fait rapidement ressentir. Il est alors nécessaire de consulter son médecin généraliste.
Le port de bouchon de protection d’eau peut permettre d’éviter ces désagréments.
En plongée, les règles de gestion de la pression dans la descente et dans la remontée sont à respecter strictement. Le différentiel de pression peut créer un traumatisme barométrique avec des dégâts irréversibles. En cas de sensation d’oreille bouchée, d’effet cotonneux ou encore de sifflements, bourdonnements suite à une activité de plongée, il est conseillé de consulter les urgences ORL.
En avion, en train, sur les routes de montagne : comment éviter la sensation d’oreilles bouchées ?
Là encore les différentiels de pression d’air peuvent provoquer des sensations désagréables soit du fait de la vitesse du train, de l’altitude en montagne ou des deux cumulés en avion. Ces désagréments sont normalement momentanés. Leur présence dépend aussi de facteurs liés à la sensibilité personnelle de l’organe de l’oreille. Il est possible de porter des protections auditives pour s’en prémunir. Ces protections sont aussi utiles pour réduire les effets du bruit dans l’avion ou le train.
Autre astuce pour gérer la gêne du bruit et réduire la fatigue de l’oreille due au niveau sonore : activer la réduction de bruit du casque ou écouteurs.
Ecoute de musique, streaming, attention à la sur sollicitation des cellules de l’oreille
Vous avez besoin de souffler, vos oreilles aussi. Même à volume modéré dans le casque ou les écouteurs, le son exerce une pression acoustique constante sur les mécanismes de l’oreille. Ces temps d’écoute vont s’ajouter aux autres expositions sonores vécues au cours de la journée. La dose de son provoque une fatigue de l’oreille qui, en fonction des constitutions personnelles, peut générer des dégâts de l’ordre de symptômes de sifflements, bourdonnements appelés acouphènes ou des troubles de l’audition qui deviendront apparents à moyen ou long terme.
Alors pour les plaisirs du son, il est conseillé de faire attention à la durée, au volume mais aussi à la dose et d’intégrer des temps de récupération. Ces préconisations sont aussi valables pour les activités de gaming où des bruits d’impacts (tirs) peuvent générer des traumatismes sonores irréversibles.
En soirée festive privée ou lors des festivals, bals de l’été, concerts
C’est grâce aux mécanismes de l’audition que ces plaisirs existent. Alors pour bien profiter des plaisirs du son, quelques règles simples sont à suivre pour préserver son audition :
- Je m’éloigne des enceintes : la distance permet de réduire la pression physique du son (pression acoustique) ;
- Je porte des protections contre le bruit : du simple bouchon mousse occasionnel au bouchon sur mesure à filtre ;
- Je mets mes oreilles au calme : s’extraire quelques secondes de l’intensité sonore permet de réduire la force exercée par la pression acoustique ;
- Je fais attention aux effets de l’alcool sur mes capacités de discernement des dangers.
Dans tous les cas, je protège les oreilles de mon enfant avec un caque antibruit pour enfant lors des festivités de la rue, des concerts et festivals. En fonction de l’intensité sonore prévue, il est préconisé de faire garder son enfant en bas âge.
La règle d’or : le temps de récupération
Vous l’avez compris, il est possible d’éviter les gênes auditives et surdités liées à des accidents sonores. Dans le domaine de l’oreille, il n’existe pas d’indicateur de douleur au moment même de l’exposition sonore, sauf en cas de pression acoustique forte.
En complément de la protection auditive et de la gestion des durées et volumes d’écoute de sons avec casque, la grande règle d’or est d’intégrer des temps de calme sonore, appelés temps de récupération,
La nuit de sommeil au calme, sans musique de fond sans écouteurs, procure à l’oreille une grande plage de récupération. C’est grâce à ce temps nocturne de récupération que l’on comprend mieux la parole qu’en se couchant.
Le temps de récupération doit être équivalent au temps des expositions sonores.
Si des symptômes surviennent après exposition sonore et ne disparaissent pas après temps de récupération, consultez rapidement. Pour cela, vous pouvez bénéficier de notre service de téléconsultation, accessible 24h/24h.